Religions
Élyon
Dogmes
Les dogmes d’Élyon prônent des idéaux de bonté et de lumière. D’une part, les grands textes sacrés font état de la nécessité de pardonner, d’aider son prochain et de faire preuve de miséricorde. De l’autre, des passages soulignent la nécessité d’avoir une force de frappe pour détecter et châtier le mal : la Sainte Inquisition d’Élyon.
Origine
L’Évangile rapporte qu’à la suite des événements de l’an 623, une profonde instabilité se serait installée dans les cieux alors que les anciens dieux n’auraient pu rejoindre leur domaine suite à la résolution du Silence des Dieux. Pour pouvoir conserver leur essence divine, ces derniers auraient accepté de rejoindre le paradis du seul dieu jusque-là resté inébranlable : Élyon. Cet ainsi que ce dernier, au fil des générations, se serait imposé comme divinité unique et que les anciens dieux du panthéon d’autrefois auraient été relayés au statut de saints.
Pratique
Le cœur de la pratique religieuse de l’Église d’Élyon se trouve dans la Cité Sainte, où l'Église est la religion dominante et est intrinsèquement imbriquée dans la politique. Les habitants suivent strictement les enseignements et les rituels de l'Église, priant régulièrement dans les temples dédiés à Élyon et participant à des processions religieuses. Cette religion est également pratiquée par les habitants de Terra Fortuna, bien que la religion y soit là-bas vue comme une affaire personnelle.
La pratique élyonite est divisée en deux grands pôles : la bonté et la lumière. Les suivants de la bonté viennent en aide aux plus démunis, vivent plus frugalement et se plaisent dans la contemplation et la réflexion théologique. Les suivants de la lumière, quant à eux, sont davantage militarisés, traquent et chassent les suivants du malin, et vivent davantage dans l’opulence. Les grandes églises et cathédrales d’Élyon sont habituellement gérées par des autorités suivant la voie de la lumière. Évidemment, nul n’empêche un priant de suivre à la fois les voies de la bonté et de la lumière, et ce, à différents degrés.
Les prières dirigées envers les saints (anciens dieux) font également partie de la pratique élyonite. Bien que certains réservent entièrement leurs prières à Élyon, d’autres adressent des prières et offrandes aux saints lorsqu’ils ont une demande ou un espoir qui tombe dans les dogmes couverts par ces derniers. Il ne serait pas étonnant de voir, par exemple, un priant d’Élyon adresser une prière à Saint-Kardos afin de protéger leur jeune fils parti à la guerre, ou à Saint-Anubis pour bénir son passage dans l’au-delà, si celui-ci devait trépasser.
Dogmes
Cette croyance a pour élément central le lien de communication entre notre monde et l’énergie vitale qui l’anime. Au centre de cette pratique, on retrouve des concepts de dévotions et d’offrandes afin d’obtenir la protection des esprits.
Origine
Depuis bien longtemps, la protection qui est offerte par les entités surnaturelles est concrète et d’une valeur inestimable. Avec le temps, de nombreux priants ont mis de côté l’importance qui était autrefois accordée aux divinités pour placer leur foi en des protecteurs considérés plus près d’eux. Les racines du Culte des Esprits sont nombreuses. On y compte entre autres des avatars de Gaïa, tels que les Dames de la Forêt, ainsi que des religions orcs qui honorent l’esprit de grands guerriers décédés.
Pratique
Dans les régions plus au sud, l’énergie vitale à laquelle on apporte dévotion porte le nom d’âme. Lorsque les priants placent leur foi dans l'esprit de leurs ancêtres, ils font appel aux âmes des grands guerriers et sages d’autrefois, y compris ceux de leur lignée. Pratiqué par la majorité de la population de Libera, ce culte se manifeste à travers des rituels quotidiens où sont adressées des prières et des offrandes aux esprits des ancêtres. Les caravanes nomades font des haltes spéciales pour honorer les âmes des défunts lors de cérémonies communautaires.
Dans les régions du nord, on place d'abord sa foi en la force de la nature et son cycle éternel. Dans ces cas, les prières sont plus souvent adressées aux esprits des animaux, des éléments, ainsi qu'à d'autres esprits qu’abrite la forêt. Les tribus de Numadril célèbrent l’équilibre et la dualité qui existe dans la nature. Ils organisent des rites saisonniers, remercient les différents astres et soulignent l’alternance entre le jour et la nuit. Des cérémonies sont également organisées pour que les esprits puissent accompagner et protéger les priants lors des étapes importantes de leur vie : la naissance, le passage à l’âge adulte, la maladie, le mariage et les décès. Les shamans jouent un rôle central dans l’organisation et les déroulements de ces cérémonies et rituels.
Le Culte des Esprits
Le Scientisme
Dogmes
Cette croyance, qui relève davantage d’une philosophie que d’une religion, estime que les problèmes de l’existence devraient être remédié non pas par des dévotions à des dieux et esprits instables, mais plutôt par le biais d’un essor massif de la science, des connaissances et de l’innovation.
Origine
Le Scientisme est né suite au trépas de Potenco, qui fut perçu par certains comme un martyr et un prophète ayant anticipé les dangers d'une dépendance aux entités surnaturelles. Les manques causés par le Silence des Dieux et la déchéance de la magie furent un signe pour les adeptes du Scientisme que le salut des mortels devait passer par des progrès significatifs en médecine et en ingénierie.
Pratique
Les adeptes du Scientisme croient que, grâce à l'observation, l'expérimentation et la raison, les mortels peuvent en arriver à comprendre les mécanismes de l'univers. Leurs pratiques sont donc centrées sur l’amélioration de la condition humaine sans avoir recours au surnaturel ou au divin. Le scientisme ne se contente pas d'être une quête de savoir; c'est un pilier sur lequel repose l'aspiration d'une société à se perfectionner par ses propres moyens.
La population de Valbirin met de l’avant la science, la logique et l'ingénierie, trois grandes valeurs du Scientisme. Ils vénèrent la connaissance et la technologie, rejetant souvent les pratiques magiques et surnaturelles au profit du progrès scientifique.
Une autre branche du Scientisme met l’accent sur le libre arbitre et l’indépendance face aux entités divines. Leurs militants, surtout dans la Cité Froide, tentent de convaincre les gouvernements des cités-États de séparer le religieux du politique. Dans certaines régions telles que Terra Fortuna, leur action semble avoir fait mouche.